Comment véhiculer une bonne image ?

Découvrez l’intégralité du podcast et de la vidéo sur l’image en entreprise et sa transmission.

L’image en entreprise est un sujet vaste qui est propre à chacun. Avant toute chose, il est surtout essentiel de véhiculer ce que l’on souhaite véhiculer, en ne tenant pas compte des influences extérieures. C’est un réel enjeu qui n’implique pas seulement le/la dirigeant(e) de l’entreprise, mais également toutes les équipes motrices de cette dernière.

Comment définir l’image ? 
Selon moi, l’image est un miroir de ce que l’on est, mais vu de l’extérieur, en intégrant l’approche cross-canal. L’image est un miroir de nous mais accessible ailleurs.

L’image émane-t-elle du/de la dirigeant(e) ? 
En entreprise, l’image émane principalement du/de la dirigeant(e). Je dirai que la vision est portée par le/la dirigeant(e) mais pas que. Elle est également portée par tous les collaborateurs. Elle est initiée souvent par le dirigeant et ensuite incarnable par toutes les équipes. Prenons un exemple : dans un sport collectif, tout le monde va transpirer. Mais initialement, c’est le coach qui utilisera et mettra en place les outils nécessaires pour le succès de l’équipe. Toutefois, il laissera une liberté d’action.
En entreprise, l’idée est de donner la liberté aussi aux gens de grandir dans la structure. Le/la dirigeante drivera cette liberté, avec légèreté (dans un monde parfait).
Le métier aussi du dirigeant, c’est d’être garant : le garant est le référent de l’image de son entreprise.
Prenons un second exemple : la charte graphique. Il est essentiel d’avoir une charte graphique avec une ligne cohérente. Le chef d’entreprise a cette mission d’être garant de l’image et du maintien de cette dernière.

Y-a-t-il une bonne ou une mauvaise image en soi ? 
Je ne pense pas. Je pense que l’image de soi, on y met du négatif parfois car elle été influencée. Elle a été influencée par vous et par l’extérieur.
L’image dépend énormément de filtres qui peuvent être l’éducation, mais également l’écoute des influences extérieures, des rencontres, etc.
Mais initialement, je pense que l’image brute est positive. Après, on vient tellement y greffer des choses, que ce soit pour se rassurer, soit parce qu’on ne trouve pas d’autres solutions, soit parce qu’on est impuissant face à quelque chose.

Quels sont les moyens utilisables pour véhiculer son image en entreprise ? 
Une fois que l’image est exposée de manière claire et qu’elle est inhérente à la vision de l’entreprise, c’est utiliser tous les  moyens cross-canaux. Les moyens cross-canaux correspondent à tous les supports de communication.
Finalement, c’est exposer en interne et en externe son écologie d’entreprise via son écologie personnelle. C’est avoir au moins au départ, un discours clair, court, compréhensible par tout le monde. Ce discours doit être incarnable par toutes les parties prenantes de l’entreprise. Ça, c’est la première chose. C’est un message.
Après, on l’incarne, c’est à dire qu’on le vit. On essaie de s’enrichir via des interactions. Et ensuite, nous pouvons le déployer via d’autres leviers qui sont le web marketing, la communication, les supports de communication etc.
La notion d’incarnation du message, du discours, de l’image est essentielle.
Prenons un exemple : une entreprise se dit être humaine, novatrice, innovante, etc. Lorsque vous arrivez dans l’entreprise, vous constatez que les collaborateurs travaillent en open space. Il n’y a aucun échange, aucune interaction. Le dirigeant est dans son bureau et n’en sort jamais. Au final, on voit bien que l’image qui a été transposée sur les supports de communication n’est pas forcément identique à celle que les collaborateurs vivent.

Comment savoir quelle image véhiculer ? Comment ne pas prendre en compte ces filtres qui peuvent empêcher le/la dirigeante d’être lui/elle même ? 
Sur certaines actions, nous avons des choses, des actions qui se font naturellement. Personnellement, j’adore particulièrement les gens très spontanés. J’ai l’impression qu’ils sont sans filtre.  Je trouve ça magique parce que cela nous autorise à dire qu’il y a pas beaucoup de filtres.
Selon moi, le retour à l’enfance est une occasion de laisser tomber tous les filtres et de revenir aux sources non filtrées, non imposées.
Ce sujet se rapproche fortement de l’intuition. C’est quelque chose qui vous vient sans filtres, que l’on  ressent au fond de ses tripes.

Comment se repositionner lors d’une gestion d’image de crise ? 
La contrepartie, souvent, c’est de communiquer en marketing. Une erreur est de communiquer encore plus sur ses faiblesses,  en y mettant comme si c’était des forces. De mon point de vue, si vous avez une image qui est dégradée, il faut créer une transition. C’est prendre conscience de l’image telle qu’elle est aujourd’hui, de la noter, de comprendre pourquoi elle est moins bonne et de retranscrire l’image qu’on le souhaiterait véhiculer.
C’est comme une nouvelle vision à redéfinir. À la suite de quoi, c’est mettre en place des leviers et surtout communiquer sur les actions entreprises. C’est montrer que vous êtes dans l’action et non dans la réaction.

Et pour conclure ? 
La gestion de l’image en interne et en externe est un réel métier. Il ne faut pas avoir peur de montrer que l’on change, que l’on évolue. Culturellement, la conscience est importante. Il vaut mieux prendre les devants et en faire une vraie force.

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