Comment diversifier son offre ?

Découvrez l’intégralité du podcast et de la vidéo sur la diversification de vos offres en entreprise.

 

Notre société évolue à la visiteur d’un éclair et il faut parfois innover, rendre nos services et nos produits plus compétitifs car ces derniers deviennent obsolètes rapidement. Mais comment diversifier son offre ?

Qu’est-ce qu’une offre par exemple, en entreprise ?

Une offre, aujourd’hui, peut se cantonner assez simplement à un produit ou un service ou l’addition des deux. L’offre, c’est quelque chose qui répondra au niveau marketing. Ça serait de se dire d’avoir la capacité de créer un besoin où il n’y en a pas initialement. L’offre, c’est quelque chose qui permet de rendre accessible notre savoir-faire. On a un potentiel de réponse à un marché, à un besoin. Ça peut être des services, ça peut être thérapeutique, une production industrielle. On a un potentiel initial et on y crée une offre pour avoir une lecteur. L’offre permet de rendre visible, au moins pour une toute petite partie, ce que l’on sait faire. Un crayon est une offre. Il faut savoir définir le potentiel de ce crayon.

Comment prendre conscience que l’on a un potentiel ?

Je pense, déjà, avoir confiance en soi. Le fait d’avoir confiance en soi s’appuie sur un potentiel. Après, nous n’avons pas tous une confiance en soi forte. Je pense que nous sommes sur des sables un peu mouvants, à droite et à gauche, mais je pense qu’à partir du moment où on arrive à positionner une certaine valeur à ce que l’on est, on a conscience de son potentiel. Le potentiel, il est partout. C’est le potentiel d’échanger avec les gens, c’est le potentiel de sourire, c’est le potentiel de développer son offre, c’est le potentiel de produire un dossier, c’est le potentiel d’être empathique…Si j’étais face à quelqu’un qui me dit : « Je n’ai pas de potentiel », je ferai tout pour l »amener, ou lui faire comprendre qu’il en a plein. Je penserai alors que c’est quelqu’un qui se dénigre, qui ne se rend pas compte qu’il est quelqu’un d’important pour lui et pour beaucoup de gens certainement autour de lui.  

Est-ce que les collaborateurs et l’environnement externe de l’entreprise jouent un rôle dans la diversification de l’offre ?

Indéniablement. On est face à la demande, donc on a plusieurs choix. Le premier est que l’on croit en un projet et qu’on le pousse sans forcément analyser la demande. C’est toute la magie d’être créatif et de créer. C’est par l’influence des sources extérieures que l’on crée une offre, qu’on diversifie l’offre. On peut être créatif et être dans l’idéation. On peut être quelqu’un, un peu un savant-fou d’entreprise, mais pour le rendre, comment dire, le plus accessible possible aux personnes qu’on a en face, aux clients potentiels, aux prospects ou autres. Ce qui est le plus important, c’est de prendre en compte la demande, les retours, les connaissances clients, les demandes clients, et quand on additionne tout ça, c’est là aussi qu’on peut y associer un potentiel.

On peut générer quelque chose de nouveau, créer quelque chose qui finalement n’est pas face à un besoin immédiat.

Comment bien aborder le changement dans le cadre de la diversification de l’offre entre les collaborateurs ou les clients, les fournisseurs de l’entreprise ?

Nous avons le choix, initialement. Le lancement de cette diversification de l’offre se choisit. On fait des brainstorming, des échanges autour de nouvelles offres, comme on fait finalement d’une manière totalement naturelle dans beaucoup, beaucoup d’entreprises, si ce n’est pas toutes.

Mais, quelque part, le fait de choisir cette diversification-là, c’est qu’elle a été posée, elle n’est pas imposée la diversification. On ne lance pas une diversification sans, quelque part, une validation. On peut le faire, on peut la forcer, mais disons que la transparence, la mise en avant, sera moins naturelle par les forces d’évangélisation interne.

C’est pareil pour une personne qui travaille seule. Elle va conforter cette diversification par une discussion autour d’elle, par son entourage ou ses clients du moment. Même s’il y a toujours une prise de risque sur des diversifications complètement à 180, quelque part, c’est un choix.

Après, la gestion du changement, c’est autre chose. On peut faciliter ce lancement, ça c’est autre chose, mais la diversification, elle est avancée, mais pas obligatoire.

Quand savoir que l’entreprise est prête pour cette diversification ?

C’est une envie ! J’irais un peu plus loin. Je pense que quand on diversifie et si cette diversification est validée par le client, par les demandes, par l’envie de ceux qui vont le prescrire, c’est déjà une validation. Si derrière, en plus, on mesure le risque de cette diversification, on y met beaucoup d’importance. La réalité de la diversification, c’est de montrer qu’on s’adapte perpétuellement.

Si c’est une prise de risque, on met des mesures de performance, on se projette sur un éventuel cas où ça ne se présenterait pas du tout comme on le souhaiterai. Et une fois que l’on a fait ce ratio-là, je veux dire, le dirigeant et les forces qui seront imprégnées dans cette diversification et acteurs dans cette diversification vont forcément être moteurs et montrer qu’ils ont la capacité de le faire.

Diversifier, c’est d’être capable de faire le ratio entre envie, risque et pertinence.

Quels sont les outils pour diversifier son offre ? 

Le premier outil c’est d’analyser les retours, les échanges, de les additionner les uns aux autres, de voir en interne les demandes potentielles. Ensuite, on regroupe tout ça et on en ressort une offre. C’est comme un début de business plan : on fait l’état de l’art des choses, on a l’idée qui sort, des idées on en a plein.

Après, on rentre dans le vif et on voit si ça tient le bon bout. Et je pense que c’est notamment grâce aux forces inhérentes, celles qui remontent l’information, qui ont des bonnes idées, qui permettent d’échantillonner que la diversification est possible.

Est-ce que Neurotalents propose des programmes de diversification d’offres ?

Bien sûr ! On part toujours d’un état de fait, d’un état de l’art et d’un état des lieux du moment, à l’instant T, pour se projeter vers une vision plus lointaine. La diversification, elle est, quelque part, complètement naturelle. Donc ça s’associe comme je dis très souvent, dans cette gestion de vision et même du changement qui est inhérent à tout ça, la créativité, l’idéation, faciliter les échanges pour la diversification.

C’est accompagner aussi des personnes, qui, dans cette offre, pourraient ajouter une corde à leur arc et faut les accompagner, justement pour dire que le potentiel en ressort et qu’ils seront d’autant plus épanouis, peut-être encore plus en faisant ça ou en prenant un virage pour répondre encore mieux à l’entreprise et encore mieux à ce qu’ils veulent eux. Je dirais, c’est inhérent, c’est quelque chose qui est complètement… on ne peut pas faire sans !

Je dirais même unitairement, une personne ou une équipe dans une entreprise, se diversifier, c’est quelque part, au quotidien, la moindre tâche diversifie quelque chose, parce qu’on a nos routines en partie sur notre travail, mais on se diversifie, parce que, chaque interaction, ne serait-ce qu’un mot, est quelque chose de nouveau, c’est une interprétation nouvelle, donc il faut aussi diversifier son approche mentale et amicale dans tout ça. C’est une réadaptation la diversification, c’est se réadapter aussi.

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