Qu’est-ce que la communication bienveillante ?

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La communication bienveillante fonctionne sur le principe de la recherche permanente d’une conversation constructive et d’expression des besoins. La recherche d’une discussion construite qui apporte une solution dite « gagnant/gagnant ».

Qu’est-ce que la bienveillance ?

La bienveillance, selon moi, rejoint un autre terme abordé qu’est la « spiritualité ». La bienveillance est liée à la capacité d’écoute. C’est ne pas interagir pour interagir, ne pas juger. C’est également la capacité de faire grandir l’autre en interprétant peut-être, mais sans juger. Une personne bienveillante transmet une certaine énergie positive que l’on ressent. On ne se sent pas agressé : on se sent léger, rassuré, écouté. La bienveillance n’est pas intéressée, c’est quelque chose de vraie.

Qu’est-ce la communication non-violente ? 

À comprendre, c’est assez simple, mais à pratiquer, ce n’est pas facile. Nous pouvons imager la communication non-violente avec la girafe et le chacal. C’est justement d’avoir cette posture de la girafe avec un grand cœur. Dans la faune, il n’y a pas d’animaux qui vont l’attaquer particulièrement. Il n’y a peu de prédateurs directs. Le Chacal, lui, est plutôt dans cette posture d’interaction, de jugement négatif. L’objectif de la communication non-violente, c’est de ne pas utiliser un certain nombre d’observations, de sécuriser le discours, d’amener aussi une sorte de conscience des besoins. Une fois que les besoins sont fixés, on sécurise la communication. L’idée étant bien sûr de ne pas provoquer de violences. C’est que je ressens, c’est qu’il s’agit d’un outil assez fort dans le sens où, face à un conflit, on arrive à prendre une verbalisation qui rassure, qui écoute, tout en donnant ce qu’on a compris et aussi en donnant son interprétation. Dans l’entreprise et dans la vie de tous les jours, quand on est face à des blocages, savoir communiquer pour ne pas générer plus de frustration, de colère ou d’interaction négative est très puissant. C’est une pratique qui ne doit pas être galvaudée. Il ne s’agit pas non plus de se perdre, mais cela a pour avantage quand même de limiter les mauvaises interprétations ou de limiter les conflits. 

La communication bienveillante ou non violente peut-elle être également non-verbale ?

Bien entendu, le non-verbal a une part essentielle dans la communication. J’appuie encore sur la communication bienveillante. On peut très bien utiliser un vocabulaire bienveillant, avec une sorte de recul, d’interprétation positive, de reformulation, etc. qui n’amène pas forcément une contrariété. Mais si on y met une tonalité forte, un peu agressive, un peu directe, je pense que cela fausse le discours.

Au sein d’une entreprise, comment parvenir à mettre en place une communication bienveillante ou non-violente ?

Encore une fois, c’est une pratique. C’est quelque chose qui est possible, je pense. Ça dépend des interlocuteurs. Nous avons tous des vies différentes, des épreuves ou des choses positives à vivre. C’est complètement différent. Il y a les optimistes, les plus pessimistes. L’important est de favoriser les interactions et tout le reste. Le reste, c’est une pratique et des accompagnements. C’est un apprentissage.

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